Tout d'abord, nous allons reparler des origines de notre langue. Voyons la situation de la langue d'oïl...
La langue et les patois de FRANCE (excepté l'Alsace, la Bretagne et les franges aux externes nord et sud ouest), sont tous d'origine latine. S'agissant de patois latins, ces parlés se sont divisés en 3 zones:
-le Nord avec la langue d'oïl
-le Sud avec la langue d'oc
-le Centre Est avec la langue franco provençale
La zone d'extension du Picaro-normand est déterminé par les installations de défense des côtes et de leurs périmètres d'approvisionnement.
On attribue son évolution spécifique à l'influence des marins méditerranéens venus en masse assurer cette défense(de la Narbonnaise ou de Venise)
Quant au particularisme du Berckois, il est le fait des invasions germaniques qui ont laissé des traces dans notre vocabulaire, tout comme les relations avec nos voisins britaniques.
Rappel des lettres de l'alphabet à utilisation particulière
e il est toujours sonore, c'est à dire il se prononce. Un bateau s'écrit batye et se dit ba -till-e
é et è les accents s'inversent par rapport à l'écriture du français
père s'écrit pér (on ne met pas le e car on ne le prononce pas)
mère s'écrit mér (la aussi on ne met pas le e car on ne le prononce pas)
mangé devient minjè
k remplace toutes les expressions du même son. qui devient ki, quoi devient koé, quel devient kél
w est le oué anglais
y remplace tous les sons en "ye" et notamment les 2 LL
s donne le son "se" rose s'écrit ros, heureuse s'écrit eres
z donne le son "ze" et sert également de liaison pour les pluriel:les enfants, ché z'infan (jamais de pluriel)
¨ le tréma sur une voyelle permet d'isoler cette voyelle du la consonne qui suit: jaune s'écrit gön et se prononce go-n
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